Article: Dans la peau d'Anthony Vincent, journaliste beauté passionné
Dans la peau d'Anthony Vincent, journaliste beauté passionné
Dans sa salle de bain, le journaliste passionné raconte le quotidien de son métier, sa routine beauté du matin et du soir, sa meilleure astuce belle peau, et ce qui lui donne la banane !
Tu veux bien te présenter ?
Je m’appelle Anthony, j’ai 25 ans, et je suis journaliste freelance à Paris. J’écris pour différents médias avec toujours une même obsession : les notions de constructions d’identité et de représentations. Cela m’amène à écrire aussi bien sur l’art contemporain, que sur la mode et la beauté. En octobre 2018, avec ma consoeur Douce Dibondo, on a créé le podcast indépendant Extimité qui donne la parole à des personnes minorisées, à cause de leur couleur de peau, de leur identité de genre, sexuelle, ou même de leur condition physique ou mentale.
Tu as toujours su que tu voulais travailler dans ce milieu ?
Ado, je rêvais d’être professeur de littérature. Je poursuivais tranquillement des études de lettres dans ce but quand j’ai été happé par un stage pour une émission littéraire sur France 3. D’emblée, j’ai compris que le journalisme était un métier passionnant, mais en voie d’extinction. Qu’en sautant de Gutenberg à Mark Zuckerberg aussi brutalement, la profession n’avait pas su se réinventer et qu’elle se précarisait à vitesse grand V. On me dit souvent que je suis un touche-à-tout, alors qu’en réalité c’est juste le seul moyen de se tailler une place et une plume dans ce milieu précaire. Où seuls les plus passionnés survivent.
À quoi ressemble ta journée type ?
Comme je travaille de chez moi, l’enjeu consiste à me discipliner pour ne pas passer mes journées au lit. Je cale donc mes rendez-vous pros et interviews tôt le matin. L’après-midi, je rentre pour écrire mes articles ou m’occuper d’Extimité. Le soir, je préfère désormais les conférences aux mondanités des vernissages.
Quelle est ta routine matinale ?
Je me réveille naturellement entre 7h et 8h, en écoutant des podcasts le temps d’émerger. La seule chose un tant soit peu “healthy” que je mange, c’est bien le matin : des flocons d’avoine et du lait d’amande avec une banane écrasée, de la cannelle et de la muscade. Je me prépare un litre de thé vert, j’en bois une tasse et emporte le reste pour la journée dans un thermos. Ensuite, je vais dans la salle de bain, m’habille tout en noir ou bleu marine les jours gais, et j’affronte la ville.
Tu fais quoi dans la salle de bain ?
Je me lave le visage avec le Gel Nettoyant Kadalys, que je trouve hyper doux. Avant, j’adorais les nettoyants laissant la peau “squeaky clean”, qui crisse. Mais j’ai fini par comprendre que c’était justement le meilleur moyen de rendre ma peau déjà grasse encore plus grasse. Un jour sur trois, j’utilise ensuite la poudre exfoliante Oh My Cream dans le vain espoir de voir mes pores dilatés disparaître un jour. Après le nettoyage, je me vaporise de l’eau florale, puis j’applique le Sérum Musalis pour prévenir l’apparition des rides. Je le laisse tranquillement pénétrer le temps de me laver les dents, puis je mets le gel matifiant d’État Pur. Enfin, je chauffe une pompe d’Huile Précieuse Nutritive dans mes mains avant de les passer sur ma barbe. Je dépasse volontairement sur les pommettes pour un peu d’éclat bien placé. Glow must go on! J’adore son léger parfum boisé, d’agrumes et de patchouli, qui me rappelle mon île d’origine, la Martinique.
Et le soir ?
Pour le visage, j’enchaîne le Gel Nettoyant, la Lotion Clarifiante, le Sérum Musalis, puis la Crème de Nuit de cette même gamme premières rides. Une fois par semaine, je troque le nettoyant par le Peeling Exfoliant puis le Masque Purifiant, surtout si j’invite des amis car ce sont les soins les plus photogéniques que j’ai jamais vus ! Souvent, quand on pense à des soins naturels, on s’attend à ce qu’ils soient peu plaisants à l’utilisation, mais avec Kadalys c’est tout le contraire. Le peeling sent plutôt les agrumes, et passe du blanc nacré au vert irisé, c’est assez surprenant. Quant au masque à l’argile, il rappelle plutôt le monoï avec ses notes d’Ylang et de fleur de Tiaré. Sinon, je fais partie de cette espèce incomprise de personnes qui se douchent le soir plutôt que le matin. Ma peau atopique fait beaucoup d’eczéma, alors j’utilise l’huile de douche hypoallergénique Coslys ou du gel douche surgras de parapharmacie, puis je me tartine généreusement du lait corps nourrissant Cattier. L’hiver, coudes, genoux, et pieds ont même droit à une noisette de beurre de karité pur. Je passe généralement mes étés en Martinique où je peux me contenter de mettre un peu d’Huile Précieuse Nutritive Kadalys sur les zones les plus sèches du corps.
Plutôt du genre à voir le tube de crème à moitié vide ou moitié plein ?
À moitié plein de vide ? En tout cas, je n’attends jamais qu’il soit fini pour m’en racheter. Il faut toujours être plein de ressources.
Qu’est-ce qui te donne la banane au quotidien ?
Mon neveu de 4 mois. Qui n’a pas encore de problèmes de pores dilatés, lui au moins. Les pâtisseries. Et mes amis, évidemment, pour qui j’adore cuisiner d’ailleurs. Mon remède à la mélancolie consiste à leur proposer une soirée pyjama à pâtisser ensemble et se faire des masques, pour se faire du bien à l’intérieur et à l’extérieur.
Si tu avais une astuce beauté à nous livrer, quelle serait-elle ?
De s’occuper de son visage au lavabo et de son corps dans la douche. Car si la peau du corps tolère facilement de l’eau très chaude, ce n’est pas le cas du visage. À moins que vous n’ayez le courage de vous doucher à l’eau froide, mieux vaut donc se laver le visage au lavabo, et à froid pour bénéficier de l’effet tenseur de cette température. Vous pouvez même en profiter pour vous appliquer un masque, puis le laisser agir pendant que vous vous douchez pour en décupler les effets grâce à la vapeur d’eau qui dilate les pores. Tout est question d’optimisation.
Comment as-tu connu Kadalys ?
La fondatrice, Shirley Billot, était l’invitée d’un épisode de Beauty Toaster, un podcast sur le bien-être et l’industrie de la beauté que j’adore. Aujourd’hui, si toutes les nouvelles marques se revendiquent naturelles pour être à la mode, là pour une fois ce n’était pas du vernis marketing mais bien une ambition à 360°C. Elle y racontait sa volonté de valoriser la pharmacopée antillaise à travers des études et brevets, de valoriser les déchets de l’industrie de la banane, d’intégrer les agriculteurs à la réussite de la marque, et de légitimer son éco-responsabilité jusqu’aux packagings conçus de manière responsable. En plus, Shirley Billot tenait un discours rare, car honnête, sur les questions de labels “bio”. En répondant aux exigences strictes de la charte COSMEBIO et ECOCERT, Kadalys s’affirme comme une marque résolument bio, et pas juste pour faire joli sur l’étiquette. Tout ça m’a aussitôt convaincu à passer commande, et depuis je suis accro.